Gestion de patrimoine : comment fonctionne une assurance vie ?

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Publié le : 04 mars 20207 mins de lecture

L’assurance vie est la solution d’épargne la plus appréciée et utilisée par les Français. Il s’agit d’un outil patrimonial revêtant plusieurs fonctions mais qui demeure mal connu par les épargnants. Dans cet article, nous allons essayer d’élucider les zones d’ombres attachées à cette notion et comprendre le véritable fonctionnement de cette mesure de sécurité fort bénéfique pour ses adhérents.

Définition et mode de fonctionnement

L’assurance vie peut avoir plusieurs usages, ce qui ne fait qu’accentuer le mystère qui rôde autour de ce concept. Il est donc important, malgré l’incompréhension, de pouvoir choisir le bon contrat d’assurance vie en prenant en considération vos besoins ainsi que les principes fiscaux liés à l’alternative que vous aurez sélectionnée. Tout adhérent est tenu de connaître les différents supports mis à sa disposition pour savoir lequel choisir pour investir. Il est également pertinent de comprendre les raisons qui motivent la décroissance du rendement du support en euro au fil des années. Bref, avant même de choisir un contrat, on doit maîtriser le critère fiscal le régissant. Sur le plan juridique, le fonctionnement de l’assurance vie implique deux parties : l’adhérent d’une part et l’établissement financier d’une autre. Ce dernier peut être une compagnie d’assurance ou une banque. Une tierce personne est concernée par ce processus de manière à la fois directe et indirecte : le défunt dont la mort conduit au versement de la somme d’argent déterminée aux bénéficiaires. Pour en savoir plus, rendez-vous sur gestiondepatrimoine.com.

Les 2 catégories de supports

Si vous vous demandez : « l’assurance vie comment ça marche ? », sachez que, dans un premier temps, la personne qui a signé le contrat et qui va obtenir les bénéfices de cette démarche doit être désignée par l’assuré avant son décès. Ajoutez à cela que ce bénéficiaire peut être soit une personne physique soit une personne morale comme une fondation ou une association caritative par exemple. La somme d’argent consentie dans le contrat et qui doit être accordée au souscripteur sera investie dans différents objets financiers sans restriction aucune. On distingue alors 2 grandes familles de supports :

  • Les unités en euro qui apparaissent comme la catégorie la plus sûre puisque le bénéficiaire a la possibilité de récupérer l’argent investi en toute sécurité.
  • Les unités de comptes perçues comme une solution plutôt risquée dans la mesure où la valeur des fonds dépend du marché financier et qu’elle peut, par conséquent, croître ou décroître.

Notez que la seconde catégorie conduit vers une performance plus grande que la première étant donné que les bénéfices seront directement ajoutés aux fonds numéraires en euros. Rien ne vous empêche toutefois, pour limiter les risques, de souscrire à ces 2 supports en même temps.

La durée d’une assurance vie

Pour comprendre comment fonctionne une assurance vie en termes de temps, vous devez considérer ses objectifs plutôt que sa durée. Pour cette raison, il est vivement conseillé de bien examiner les clauses du contrat avant de procéder à la signature. Parmi les termes à lire avec beaucoup d’attention figurent ceux qui concernent la durée. Autrement dit, ce serait tout à fait imprudent de souscrire à une assurance avant de connaitre le temps pendant lequel elle va durer. Notez d’ailleurs qu’une assurance vie n’a pas de durée légale. De manière générale, le contrat se termine dès que la personne concernée décède ou qu’elle souhaite y mettre un terme pour n’importe quelle raison. Dans ce dernier cas de figure, l’assuré doit effectuer un rachat total. Avant de décès, le contrat indique systématiquement une date butoir. Dès la mort de la personne assurée, le capital est versé aux bénéficiaires. En cas de vie, l’assuré perçoit ce capital ou encore une rente de la part de compagnie d’assurance.

Quel est l’intérêt de la clause bénéficiaire ?

Au niveau de l’assurance vie fonctionnement, la clause bénéficiaire joue un rôle fondamental. Le contrat exclut alors toute succession puisque les bénéficiaires désignés obtiennent les capitaux de manière systématique. Pour cette raison, les fonds ne font pas partie du patrimoine qui sera partagé entre les héritiers légaux. C’est alors le souscripteur qui choisit en toute liberté ses bénéficiaires. Il peut tout à fait désigner ses héritiers. Dans ce cas, ces derniers reçoivent des capitaux généralement supérieurs à ceux qu’ils peuvent obtenir dans le cadre du droit des successions. Autrement, la personne physique ou morale indiquée dans le contrat est dans l’obligation de procéder au règlement des droits de succession. Néanmoins, les textes de loi régissant le domaine de l’assurance vie interdit à l’assuré de choisir les professionnels et les aides-soignants qui l’ont accompagnés à la fin de sa vie comme ses bénéficiaires. Sont écartés aussi les auxiliaires travaillant dans la maison de retraite où la personne concernée a habité avant son décès. Rappelons, par ailleurs, que l’assuré est en mesure de changer de bénéficiaires à partir du moment où ces derniers n’ont pas encore accepté et signé le contrat. Dan le cas échéant, le souscripteur ne peut plus intervenir à moins d’obtenir l’accord du bénéficiaire initialement désigné. Pour la désignation, il existe différentes mesures de le faire en toute légalité :

  • Lettre simple
  • Avenant au contrat
  • Testament
  • Acte notarié
  • Mention indiquée et signée dans le contrat

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